Encore plus haut

Avec les beaux jours, chacun commence à planifier son été.

Alors? Quel temps va-t-il faire cet été? Pour la réponse, outre Météo France, on peut se tourner vers les sites de météo à très long terme.

Cependant, il y a aussi la nature… Les deux approches ont leurs limites quant à leur fiabilité. Mais cela n’empêche pas d’observer.

J’avais découvert l’histoire des nids l’année passée (ici).

Je vous rappelle mon côté très logique et (trop) rationnel. Et on peut dire que l’observation avait été intéressante (là).

Il semblerait que la hauteur détermine la météo de l’été à venir (voir ici). Un nid bas est beaucoup plus protégé de la pluie et des forts orages d’un été perturbé. Ce qui m’intrigue: comment la confection des nids au printemps détermine les conditions météo de quelques 3 mois plus tard.  C’est toujours un grand mystère surtout si la prévision se vérifie ?

Il faut observer  la hauteur des nids, en particulier des pies, corneilles et autres corbeaux.

Ils reconstruisent leurs nids chaque printemps. Voici une plume de ces habitants des hauteurs.

Bon, alors ? On dirait que c’est bien haut.

Je dirais même encore plus haut cette année.

Alors rendez-vous à la fin de l’été pour de nouveau faire un bilan.

En attendant, on va tenter de profiter du printemps tout neuf !

Voile !

VOILE !

C’était le cri de la vigie,  marin le plus haut du voilier, pour annoncer du monde en vue !

Pour moi ce sera :

Vivement l’été qu’on mette les voiles !

Outre que les vacances seront là, cela voudra signifier qu’il y a (enfin) du vrai soleil.

L’été sera chaud et sec

Après ce printemps qui tarde, vous voulez savoir comment sera l’été ?

La réponse est: l’été sera chaud et sec.

C’est aussi ce que répondent les paysans.

Mais pourquoi donc? Comme le savent-ils ? Les prévisions à long terme sont-elles fiables ?

Toutes ces questions vous viennent certainement à l’esprit.

Bien sûr il y a Météo France et ses prévisions construites sur les modèles mis en place sur les énormes et puissants ordinateurs (jamais assez !).

Mais il y a les méthodes basées sur les dictons reposant souvent sur  l’observation de la nature ou autre phénomènes.

Que valent-elles?

Comme je préfèrerai un été chaud et sec pour le succès de mes activités prévues cet été, j’y apporte cette année une attention particulière.

En questionnant des agriculteurs, certains m’ont parlé d’une observations facile à réaliser: la hauteur des nids des corbeaux, pies et corneilles !!!?

Jetez un œil sur les images. Les nids se sont les boules de brindilles dans les branches des arbres.

On dirait que c’est bien haut  non ?

Il est vrai que cela m’avait frappé. Pourquoi ces oiseaux, qui sont très malins, font-il  leurs nids si haut alors que c’est bien arrosé et que ça balance au moindre souffle. Les branches basses sont bien plus au calme et bien fourchues? Évidemment ce sont des oiseaux et pas des marmottes. Mais quand même…

Il semblerait que la hauteur détermine la météo de l’été à venir (voir ici). Un nid bas est beaucoup plus protégé de la pluie et des forts orages d’un été perturbé. De là à conclure que la confection des nids au printemps détermine les conditions de quelques 3 mois plus tard. Mystère ?

Vous connaissez mon côté très logique et rationnel. Alors rendez-vous à la fin de l’été pour faire un petit bilan.

Il est vrai que « comme on fait son lit, on se couche  » !

A toute vitesse, les feuilles et les fleurs !

Cette année, les bourgeons ont eu une durée de vie très limitée !

Les bourgeons déjà en feuilles

L’éclatement a eu lieu très rapidement du fait des fortes chaleurs apparues très vite pour un mois d’Avril.

Bourgeon duveteux

D’autres espèces ont eu aussi un éclatement rapide.

Bourgeons de chêne

De même, les pommiers. A peine les bourgeons étaient là sur les rameaux nus, que les fleurs sont apparues. Toujours magique avec leur rose tendre, parfois bien soutenu.

Fleurs de pommier

Pommier en fleur

Combien de pommes pour toutes ces belles fleurs ? La nature est prolifique, sauf s’il y a un retour du gel …

Sur le sol, malgré le manque de pluie, les anémones pulsatilles sont apparues et elles aussi,  ont fleuri très tôt cette année. C’est toujours un plaisir de les trouver ouvertes dans la journée et toutes refermées le soir. Elles apprécient les sols calcaires; ce que l’on trouve facilement près des petites falaises en Bourgogne, comme lors de notre dernière sortie dominicale en VTT.

Anémones sauvages

Elles émergent du sol, dressées entre les herbes sèches qu’elles colorent de leur splendide mauve  teinté de jaune d’or.

Anémone pulsatille

Cette année les vignerons, qui ont une mémoire exceptionnelle de la météo sur de nombreuses années, estiment que la nature présente presque un mois d’avance !