La neige embellissante !

Les Aravis avec la Pointe Percée

Que la montagne est belle !

Vous me connaissez et vous savez que je l’apprécie particulièrement (même si la mer constitue également un grand espace que j’aime aussi, voir ici un exemple), mais je trouve que la neige est fascinante par la parure qu’elle pose sur les sommets et belles étendues de montagne.

Ainsi l’Aiguille Verte (du Chinaillon) ci-dessous, en est un bel exemple car elle n’est plus du tout verte en période hivernale.

La Pointe Blanche (gauche) et l’Aiguille Verte (droite)

Ces sapins aux confins de ce paradis blanc, ne sont ils pas sublimes, même s’ils seraient déjà magnifiques sans neige…

Sur le plateau des Auges

Alors quand, on est partis tôt et que nous sommes seuls au monde et d’avoir l’immense plaisir pourtant simple d’y laisser ses traces éphémères, puisqu’à la prochaine chute il faudra y revenir pour recommencer…

Si les conditions les permettent, car elles sont toujours présentes dans notre terrain de jeu, les avalanches …

  Même les promontoires rocheux n’apparaitraient que rocailleux sans la présence féérique de la neige.

Une vue sur le Mont Charvin, en splendide tenue hivernale !

La Tulle et la Tournette au fond

Bien entendu, lorsque le ciel est bleu, cela ne gâche rien et les conditions sont alors plus clémentes pour nous les visiteurs de la montagne. Mais peuplée par les nuages, les montagnes enneigées sont également remarquables.

Derrière les corniches, la Gouenne

Serez vous convaincus, à la vue de ces cimes d’épicéas ainsi embellies !

De retour au chalet, on se demande ce que l’on va chercher dans les sommets, la vue est pourtant si belle lorsque le soir nous envahit !

Ce sera quand nos jambes ne pourront plus …

Juste avant l’hiver, les eaux chaudes

Les premières neiges venaient juste de tomber, et même s’il nous tardait d’en profiter, il y a eu un bel épisode tropical et ses eaux chaudes qui fut très plaisant. C’était un endroit où je rêvais d’aller depuis si longtemps. Je n’avais jamais pu accomplir ce rêve car il n’est intéressant que d’y aller hors vacances scolaires. Enfin libre, le fantasme est donc devenu réalité…

Vous l’aurez deviné, le but premier de ce voyage est la plongée comme nombre de mes voyages au chaud… (voir ici ou ).

Il n’y a pas 36 manières de plonger lorsqu’on est un plongeur qualifié, soit en bateau soit du bord. Nous avons choisi la dernière manière. Alors on charge dans le pick-up les bouteilles pour la journée ainsi que tout le matériel et c’est parti, ce n’est pas plus compliqué que ça à Bonaire ! Il suffit donc de sélectionner les spots que nous désirons explorer aussi bien le jour que la nuit, le long de la côte et ils sont nombreux, près d’une centaine ! Ce système est unique et constitue la particularité de Bonaire qui ne semble vivre que pour la plongée, aux Antilles néerlandaises. On peut aussi aller aux alentours de la Petite Bonaire (Klein Bonaire) mais il faut y aller en bateau.

A par plonger, il y a un peu de tourisme pour le soleil (USA, Pays-Bas) mais les touristes restent tremper dans les piscines (!), de l’observation ornithologique, et plus récemment, développement du kite sur la côte Est bien ventée. A Bonaire, on parle anglais, le néerlandais ou le papamiento, mélange incompréhensible de créole portugais, d’anglais, d’espagnol, néerlandais et de français…

Bien qu’il y ait peu de chance de voir du gros, les plongées sur le tombant corail sont passionnantes avec une faune et flore type caraïbe. Les éponges tubulaires sont particulièrement bien adaptées et développées avec des couleurs violettes magnifiques. Jugez plutôt.

Elles apparaissent bleues car on perd très vite le rouge sans éclairage avec la profondeur.

Comme attendu, les poissons sont d’une variété tant de forme que de couleur qui m’étonnera toujours ! (voir ici).

Les eaux sont en permanence à 28-30° et c’est très agréable même lorsqu’il fait 30-35° à l’extérieur.

On se ballade en explorant l’ile sans problème de circulation particulier mais il faut revenir au centre pour se reposer un peu de temps en temps et faire le plein de bouteilles …

Si l’on en est adepte, on peut même plonger la nuit. La faune est un peu différente car ce ne sont alors  pas les même espèces. Les gros prédateurs se nourrissent et chassent furieusement, notamment les magnifiques et puissants tarpons.

On trouve des rascasses volantes souvent bien cachées dans les trous de corail. Elles ne sont pas endémiques et sont en train de coloniser massivement les eaux des caraïbes. Cette prolifération s’explique par une voracité remarquable et une fantastique adaptation à la suite de rejet d’aquariums particuliers. Bien que ce soit un magnifique poisson originaire de mer rouge, il est recommandé de le détruire lorsqu’on en aperçoit en grande quantité.

A chaque plongée, l’observation des tortues fait partie d’une activité préférée pour qui sait les repérer.

Une autre activité économique historique et principale est l’exploitation du sel issu de marais salants aux couleurs somptueuses. La taches des esclaves étaient déjà centrée sur cette activité en 1850 et utilisaient des petites cabanes de pierre pour se reposer et entreposer leur matériel.

De temps en temps, un cargo accoste sur ce quai spécialement pour charger et exporter le sel. Il ne vaut mieux pas être dans les parages lorsqu’il arrive…

Les coraux sont d’une grande variété très agréable à observer comme ce corail cerveau (brain coral) géant (~env. 2m).

Sur une des images suivantes (1ere en haut, gauche), on aperçoit des montagnes de conques qui signe une surpêche de ce grand coquillage dans les temps anciens, ce qui explique pourquoi, il a pratiquement disparu.

On voit également l’ingéniosité des hommes pour construire des barrières dissuasives avec des cactus…

J’espère que comme moi, vous aurez apprécié cette découverte de Bonaire, ile posée au nord du Vénézuela, et préservée des cyclones dévastateurs ce qui explique la clarté des eaux.

A bientôt !

 

 

 

 

 

En avant pour 2018 !

Commençons par céder à la tradition et vous souhaiter à chacune et chacun tout le meilleur pour la nouvelle année !

Voici quelque temps que je n’avais pas communiqué avec vous par le biais de ce blog. Vous l’aurez bien compris, comme beaucoup d’entre nous, avec le magnifique hiver que nous avons eu en fin d’année 2017, les activités ne manquent pas et je courre après le temps et je ne l’ai pas pris pour rédiger des interventions. Pourtant j’aime bien partager avec vous tous et voir vos productions même si je ne me manifeste pas toujours car je n’aime pas trop le seul « j’aime » qui me semble un peu sec…

Pour me rattraper et en espérant que je serai plus fidèle pour la suite, je vais donc me livrer à une rapide rétrospective surtout en images.

Cette année, l’automne s’est caractérisé par une chute de neige dès le 10 novembre comme l’année 2017. Cela faisait un peu peur pour la suite car l’année passée avait été un temps magnifique mais sans neige jusqu’au 5 janvier. Mais non, Zeus en a décidé autrement et c’est un magnifique enneigement qui nous a été délivré pour notre plus grand plaisir !

Jugez plutôt avec les images suivantes.

La nature s’était fait un peu surprendre, les feuillus avaient encore du vert et les mélèzes avaient encore leur magnifique fourrure dorée.

Le bleu du ciel était bien au-rendez-vous pour nous ravir et d’être fier de fréquenter les hauteurs.

La chaine des Aravis avait revêtu son blanc manteau pour commencer la première sous couche qui augure bon pour le ski de montagne.

Quand la moyenne et basse montagne a bien blanchi, alors là c’était  vraiment bien parti pour les belles ballades à ski qui étaient au programme d’un jour sur l’autre… Ci-dessous à 1270 m !

Du haut des contreforts des Aravis , la chaine vers les Bauges est magnifique. Et toujours au-dessus du coton enserrant les vallées !

La vue sur le Tournette toute en blanc est splendide alors que les températures avoisinent les -10, ce qui garantit une neige excellente, dite de cinéma !

Avec ces températures, on peu fréquenter les espaces moyens et profiter de la beauté des sapins et skier au milieu des forêts bien fournies en neige superbe.

Cependant, les fortes accumulations nous font tenir à distances des grandes pentes. D’autant que le redoux commence à donner ses effets sur la neige qui devient changeante.

Quand la neige change, on peut prendre plaisir à construire des igloos et jouer avec la lumière pour ravir les petits …

Mais la fin de l’année, c’est aussi les chocolats pour les gourmands, petits et grands … Vous me connaissez bien et savez que c’est ma passion de les confectionner et d’en faire profiter autour de moi (voir ici ou ).

Tant de choses à partager mais ce sera pour les prochaines fois.

A bientôt et gardez la forme !

 

 

Réapparition par la Corse

Arrivée en Corse, changement de drapeau

Vous avez peut être suivi notre dernier périple (voir ici) de plus de 900 miles nautiques, transitant par Minorque et la Sardaigne; j’avais arrêté les images du voyage en Sardaigne car ensuite, plusieurs circonstances ne m’ont pas permis de garder le contact avec vous. Me voici donc réapparu avec tous mes outils pour vous relater la suite et vous donner d’autres nouvelles actuelles ou en retour sur ce magnifique été.

Le retour par la Corse est un plaisir toujours renouvelé car c’est une belle destination courue des marins que je suis.

Les Sanguinaires

Nous sommes revenus en France vers Bonifacio mais nous avons rapidement navigué plus au Nord car en voilier, c’est la météo qui commande et celle-ci ce gâte rapidement dans les Bouches de Bonifacio…

Alors route vers le centre de la cote ouest où le temps est plus clément; je ne parle pas du ciel mais du vent, bien entendu !

La trace du vent dominant

Quoique là aussi il y a eu de l’air et des vagues mais c’est quand même très joli, jugez plutôt !

Alors quand le vent est rude, on marche sur la terre qui est bien belle et en Corse tout en relief bien varié ! De plus, à cette époque (tout début de l’été), pas encore envahi par le monde.

On prend donc tout notre temps dans le coin d’Ajaccio et des Sanguinaires. En allant aussi à l’intérieur avec le petit train.

Eau claire mais fraîche

A cette saison, traîner par de longues soirée d’été aux Sanguinaires est un réel plaisir qui apaise.

Puis il faut quand même songer à rentrer sur le continent.

Alors encore une traversée ! Tout en calme avec son coucher de soleil mais aussi le lever de lune pleine cette fois-ci et lever de soleil.

 

Et au matin, le retour chez nous, c’est à dire aux îles d’Hyères, magnifiques et pas encore envahies…

Port Cros et la Gabinière

Et jeter l’ancre à Porquerolles où l’on entre par le cap des Mèdes.

Le cap des Mèdes

Maintenant c’est déjà l’automne, encore une saison que j’adore – vous allez me dire que je les aime toutes et vous avez bien raison !

Alors à bientôt pour la suite d’instants de la vie qui passe vite … Profitez de chaque instant !

 

Apparition estivale marine

 

Mahon

Mais non je ne vous oublie pas ! Alors avant d’effectuer un compte rendu plus détaillé et profitant d’une connexion efficace, je vous donne un rapide aperçu du périple de ce printemps et qui déborde largement sur l’été.

Cette année, il s’agit d’un périple qui au départ habituel de Hyères m’emmène à Minorque, puis en Sardaigne et finira par la côte ouest de la Corse. Un beau périple donc dont voici quelques photos pour vous faire participer en images.

Parmi les Baléares, Minorque est une découverte pour moi et je peux vous confirmer que c’est une merveille pour les marins.

En entrant dans Mahon (côte est)

Ciutadella, côte ouest

Entre ces deux magnifiques villes, de nombreuses « calas » autant au nord qu’au sud permettent de profiter de magnifiques rivages et d’effectuer des mouillages de rêves, si la météo le permet et ce fut le cas.

Cala au nord

De splendides couchers de soleil qui donnent vraiment un air de vacance !

Vers Ciutadella

Au nord

De nombreuses tours qui illustrent bien l’histoire méditerranéenne.

Ensuite après une quinzaine de jours de découverte aussi bien marine que terrestre, il faut profiter d’un créneau météo pour prévoir la navigation vers la Sardaigne.

Bosa, Sardaigne ouest

Il faut passer de l’espagnol à l’italien et à nous la Sardaigne ! Enfin pour tout vous dire c’est surtout l’anglais qui dépanne bien…

De vraies piscines

Le petit poucet est passé par là

 

Et souvent de fantastiques reliefs que j’apprécie particulièrement car cela me rappelle la Haute Savoie bien différent cependant…

Vers le cap Caccia

Encore une fois des gens bien sympathiques et des rencontres d’amis fabuleux. Qui a dit que la vie de marin est une vie solitaire…

Alghero

Des eaux transparentes et d’une couleur digne des lagons lointains.

Fornelli

Et le nord de la Sardaigne n’est pas en reste, avant le passage vers la Corse toute proche.

J’espère que vous avez tous la grande forme et que vous profitez bien de l’été.

A bientôt pour de nouvelles aventures !